Désir d’emploi : Pour tous ceux que le monde du travail ignore
co-écrit par Thierry Delarbre et Jacques Pansard aux éditions Vuibert.
Un ouvrage d'humeur et de réflexion qui offre des perspectives au débat socio-économique actuel.
Après un état des lieux décapant de notre environnement et l'analyse des lois qui le régissent désormais, les auteurs proposent leur vision du monde du travail de demain. En acceptant de penser autrement, de nouvelles voies apparaissent. Ainsi, l'incertitude, génératrice de situations de crises, devient source de réelles opportunités qu'il faut être prêt à saisir. Et plutôt que de se priver des jeunes et d'écarter les seniors, il est possible d'engager une nouvelle dynamique impliquant les différentes générations à leur meilleur niveau de contribution.
Commentaires de l’éditeur :
Les désillusions du capitalisme international suite aux affaires ; Enron, Worldcom, Vivendi...entraînent une perte de confiance de l’individu à l’égard des grands acteurs économiques. Le constat se prolonge par une analyse des facteurs de complexité qui bouleversent nos habitudes : nouvelles technologies, brassage des cultures, mondialisation des échanges, éveil des pays à faible coût de main d’ouvre, déséquilibres démographiques.
La complexité engendre le chaos, c’est-à-dire l’incertain, peu compatible avec l’investissement porteur de croissance. Mais si l’incertitude est génératrice de situations de crises, elle fait également naître de réelles opportunités qu’il faut être prêt à saisir. Les auteurs proposent ainsi leur vision du monde du travail de demain.
En acceptant de penser autrement de nouvelles voies apparaissent.
Par exemple, on commence à admettre que la durée de vie d’une entreprise n’est pas éternelle : il va donc falloir apprendre à traiter intelligemment la fermeture d’une usine. Du côté de l’emploi, l’avenir est aux organisations apprenantes, à l’intelligence collective. Plutôt que d’ignorer les jeunes et d’écarter les seniors, il faut engager une nouvelle dynamique impliquant les différentes générations à leur meilleur niveau de contribution. Enfin, face au fléau du chômage, le licenciement ne doit plus être affiché comme un échec mais comme la transition vers une nouvelle activité : un nouvel élan doit être favorisé.