Les cycles de management

Connaissez-vous la théorie sur les cycles de vie des méthodes de management dans les entreprises ?

En fait, c'est très simple, il s'agit d'une série d'étapes qui se succèdent entre elles, en fonction de la conjoncture économique et des stades de développement des entreprises.

Ces cycles déterminent quels vont être les décideurs des entreprises, leurs comportements décisionnels et l'impact sur la gestion des projets d'entreprises.

A l'origine, le 1er cycle est communément appelé
« cycle des ingénieurs ».


Il est logique car au début, il y eut la création !

On peut se référer aux différentes révolutions industrielles qui ont marqué l'histoire du monde, pour constater que la plupart des créateurs d'entreprises ou tout simplement patrons, sont issues des filières techniques.

Ils ont matérialisé une idée en produit ou service, ce sont donc des créatifs, des innovateurs, et à ce titre ils sont indispensables dans le process économique car sans eux pas de produits !

A contrario, il ne se distingue pas forcément par leur capacité à vendre, à manager ou même à gérer.

De ce constat, finalement arrive légitimement le 2ème cycle,
celui des « vendeurs ».


Dans les entreprises, après le bond en avant technologique, les techniciens sont dépassés par leur création et c'est à ce moment que les patrons se transforment en super-commerçant.

A ce moment, la seule préoccupation des entreprises est de vendre, vendre toujours plus, afin de conquérir et jusqu'à saturer des marchés.

Les profils des leaders d'entreprises, sont à ce moment là, tourné vers des hommes de terrains, essentiellement doués dans le contact client, et qui sentent les affaires.

Mais à nouveau, le marché évolue et force les entreprises à s'adapter. Après la naissance d'un marché, son développement, vient celui de la maturité.

Dans ce nouveau contexte, un 3ème profil d'entrepreneur apparaît,
le « manager ».


Car là où un commercial est souvent un élément très indépendant, à ce stade, il faut un fédérateur.
Un profil plus généraliste, capable de tirer toutes les forces de l'entreprise dans le même sens, pour optimiser la performance individuelle et collective dans un marché ou la prise de part de marché se complexifie et le niveau d'exigence s'élève.

Le manager est celui qui sait responsabiliser le plus de collaborateurs et en contrepartie, les valoriser pour garantir que tout le monde rame à la même cadence.

Il n'est ni un technicien, ni spécifiquement un bon vendeur, mais pas si simplement que ça, un homme ou une femme... , privilégiant le collectif pour atteindre les objectifs.

Il n'existe pas d'école de management au sens vraiment propre du terme, l'expérience montre que les meilleurs managers, sont souvent des gens dont le seul bon sens fait la différence.

Enfin le dernier cycle, qui correspond à la fin de vie d'un marché ou une croissance économique ralentie, concerne les « financiers ».

Quant le développement pour une entreprise apparaît moins évident, il est temps de rationaliser les coûts, rentabiliser au maximum ce qui peut l'être, fusionner des services, etc...

Cet homme est finalement un spécialiste dans son domaine, comme les trois profils précédents. Son raisonnement tient dans la pérennisation de l'entreprise dans une période plus dure, finalement laisser passer l'orage en attendant le retour des techniciens.

Evidemment, depuis plus de 10 ans, en France, nous nous trouvons dans ce cycle.

C'est bien au cours des années 1990 et 2000, que sont développées des fonctions comme celles des acheteurs, qui sous l'impulsion du cycle des financiers, ont vu leurs importances reconnues.
Mieux acheter, faire des économies, tel est toujours le credo d'ailleurs.

Mais comme les trois premiers modèles, s'il est nécessaire, car chaque crise est une opportunité de changement, l'opportunité d'une purge des mauvaises pratiques, en revanche, si ce cycle dure, on voit bien que la créativité, les idées nouvelles ne naissent pas dans ce contexte.

On peut imaginer que le modèle économique français est en croissance molle depuis de nombreuses années, car tout simplement nous nous retrouvons bloqué à un stade ou nous ne créons pas assez.

Or la machine ne fonctionne correctement que quand tous les cycles se succèdent les uns aux autres et dans le bon ordre.

Plus grave, la crise bancaire de ces derniers temps, met en lumière que certains financiers new-yorkais n'ont pas joué leurs rôles d'assainissement de la vie économique mais au contraire, rendu la situation encore plus difficile.

Le cycle des financiers permet normalement de protéger la capacité d'investissement de l'entreprise, pour justement lui permettre de financer un nouveau cycle d'innovation !

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